Bon c’est vrai que ça fait des plombes que je n’ai pas écrit… C’est pas que je ne vous aimes plus; c’est juste que tout va vite et prendre du temps c’est pas facile.
Si je regarde les derniers trucs que je vous ai raconté ça me fait un retard de plus de trois mois pour me mettre à jour. Alors bon, à ce rythme là autant que je loue un appart un petit mois et je me mets à écrire, puis vous vous pouvez résilier votre abonnement au Figaro ou à Picsou Magazine parce que vous aurez suffisamment de lecture comme ça.
Ou alors … Je vous fais un condensé péruvien ! Paf ! J’vous sers que le meilleur et moi j’essaye de pas trop m'étaler (contrairement à mes habitudes).

Bon, résumer le reste du Pérou en quatres mots ça ferait : des montagnes et des cailloux. Enfin des pierres quoi. Ou même des rochers. Taillés avec classe et précision. Par les Incas. Enfin par le peuple Inca, parce que, techniquement parlant, les Incas c’est juste les chefs, les rois quoi. Y’en a pas eu beaucoup et c’était certainement pas eux qui allaient se faire des ampoules en tapant sur les cailloux. Enfin les pierres quoi.

Bref, la dernière fois que je vous racontais des trucs, je vous disais que j’étais sur le point d’arriver à Kuelap. Kuelap c’était mes toutes premières ruines du Pérou ! *émotion*. En gros c’est un forteresse en haut d’une montagne qui à donné du fil à retordre aux espagnols quand ils ont voulu venir leur piquer leur or. Ils ont quand même réussi et maintenant il reste des cailloux, plein de cailloux; et ça fait jolie sur la montagne.
Non, en gros c’est des ruines bien sympa où s’entremêlent aujourd’hui les arbres et les restes de murs. C’est impressionnant et ça vaut le coup des ampoules aux pieds à cause des bottes trop petites pour le chemin très boueux qu’il fallait grimper.
Jusqu’à Kuelap j’étais encore avec mon ami Tiño de Quito, et puis peu après lui il est retourné au nord et moi je suis parti vers la côte. Á partir de là mon voyage en solitaire a commencé pour de vrai. J’me suis retrouvé un peu (même tout à fait) tout seul devant la route qui va jusqu’au Brésil. Et elle est longue; même en fronçant les sourcils je ne voyais pas jusqu’au bout ! J’avoue que ça faisait un peu bizarre; un peu comme quand tu te retrouves à conduire une voiture seul après avoir finalement obtenu ton permis : c’est excitant et ça fait un peu peur à la fois.
Enfin bref comme ça j’ai pû cuire pour la première fois des pâtes aux fromage sur un feu de bois sous les étoiles et puis après je suis arrivé sur la côte. (T’as vu la super transition pâtes au fromage - côte péruvienne ? Hé ouais.)
À Chiclayo, faut bien l’avouer y’a pas grand chose à faire à part le musée de Tumbas Reales où on nous montre et explique les rituels funéraires d’un peuple pré-Inca qui vivait par là avant. -Parce que oui avant les Incas y’avait d’autres gens qui vivaient pépère et qui se sont fait exploser par … les Incas justement. Y’a plein de trucs intéressant qu’on nous apprend pas à l’école qu’on découvre en se baladant par ici.
Á Chiclayo y’a Carlos chez qui j’ai fais du couchsurfing et qui m’a fait visiter la ville et goûter la bonne bière Cuzqueña !
Après Chiclayo je suis allé à Trujillo et sur la route j’ai découvert ce petit jeu auquel l’océan Pacifique aime bien jouer : il te souffle dessus et toi t’essaye de pas tomber. J’suis pas tombé mais j’me suis fait quelques frayeurs, surtout que quand tu croises un bus ou un camion ça fait des souffles dans l’autre sens et à chaque fois faut s’ajuster.
Sur la route de Trujillo je me suis arrêté camper sur une plage et j’y ai rencontré Roberto, flic-orthodontiste, et Victor, orthodontiste-tout-court, deux frères qui vivent à Trujillo. On a vite sympathisé et ils m’ont invité à aller passer le week-end suivant dans un petit village perdu dans les montagnes. C’était la fête des mère alors toute la famille, et moi avec, va rendre visite à la grand-mère qui vit là bas.
Quand je dis que c’est un village paumé dans les montagnes c’est pas une blague. Il nous faut 4 heures de voiture puis 7h de pickup sur un chemin de terre plein de trous pour arriver. On arrive à 8h du matin bien explosés. 
À Llaupuy il y a 200 habitant et certains ne sont jamais sorti du village de leur vie, alors je vous laisse imaginer leurs têtes en voyant la mienne qu’est pas vraiment celle d’un gars du coin. Puis pour marquer le coup on organise un show de magie pour tout le village et j’ai rapidement la moitié ou les trois quarts du village autour de moi qui me regarde bouche-bée faire sauter un billet d’un élastique à l’autre, faire disparaître ou apparaître des cartes, lire dans les pensée ou lire le future. De manière générale ils ne rient pas ou ne poussent pas d’incrédules exclamations comme j’ai l’habitude. Ils restent plutôt sérieux avec les yeux écarquillés. Moi je me demande si ils ne vont pas m’accuser d’être le diable et vouloir me brûler vif !

Après Trujillo je suis allé retrouver Clément, mon cousin, et Laura, sa copine qui passaient par Huaraz. La route est un peu galère parce que j’ai réussi à choper un sale gastro en mangeant je ne sais quoi de pas bien frais au village de Llaupuy les jours précédents… Huaraz c’est au coeur des montagnes, dans la cordillère blanche. Cordillère blanche parce qu’il y a dans le coin plus de 200 sommets de plus de 5000 mètres et, donc, enneigés. C’est le plus beau coin que j’ai vu au Pérou. Des montagnes incroyables, de l’air frais. On a étés super bien accueillis chez Claudia et Albert, amis de Laura.
Puis comme y’a des jolies montagnes on est partis à trois pour 5 jours de trekking dans des vallées aux milieu des glaciers. Le trekking de Santa Cruz. La gastro est passée et on l’a finalement fait en 4 jours : marche, camping, feux pour se réchauffer le soir venu, lacs bleus azur tellement fous, glaciers de tous les côtés, soupe en poudre et nouilles chinoises, café sur feu de bois au matin, dormir à 19h, monter à 4750m et redescendre, faire des selfies avec un lama, tomber dans la poussière et s’écorcher les genoux, avancer kilomètre après kilomètre dans des endroits tellement beaux et finalement arriver au bout du chemin, se payer une bonne bière et rentrer heureux à Huaraz.
Peu après Clément et Laura poursuivent la route et je reste quelques jours de plus à Huaraz. Des balades en vélo, un autre lac bleu au pied d’un glacier etc. Claudia et Albert sont géniaux et c’est difficile de partir pour continuer.
Je décide de ne pas descendre sur la côte à Lima mais de rester dans les montagnes. Je campe près de ruines Incas à quelques 200 km de Huaraz puis passe une très longue journée sur une route pleine de trous : 6 heures pour faire 150 km… Et au final un contrôle de police où on ne me demande aucun papier mais on me pose des questions sur mon voyage et me souhaite bon voyage avec un grand sourire.
Dans les hauteurs du plateau de Junín la moto commence à s'essouffler et à fond en 5ème je dois faire du 30 ou 35 par heure… L’altitude joue sur la combustion : comme y’a moins d’oxygène la moto se “noie dans le gasoil”. Pour ajouter au peu de poisse à ce jour difficile, je fais une jolie crevaison perdu au milieu de la pampa. Après une heure passée les manches retroussées je suis près à repartir. Seulement comme j’ai juste une pompe à vélo je n’ai pas pû mettre la pression nécessaire et je rajoute de la pression à la station essence suivante. Mais sans indicateur de pression je le fais à la louche… Et bon j’ai la main un peu lourde. Du coup quelques kilomètres plus loin c’est un bruit d’explosion et le jet d’aire qui sort sur le côté qui me font comprendre mon erreur. Je trouverais un mécanicien super sympa dans la ville suivante qui m’aide à réparer le trous dans le pneu et m'héberge pour la nuit.
Après ça j’ai passé quelques jours à Huancayo chez Jean-Paul qui m'héberge via couchsurfing et j’ai continué vers Ayacucho où, après une belle journée de route le long d’une vallée magnifique, j’ai failli m’éclater dans les jambons d’une imprudente créature - mais bon, ça je vous l’ai déjà raconté.- Quelques jours sympa de balades dans les montagnes avec Misael qui m’héberge, aussi via couchsurfing.
Après ça ma route descend sur la côte pour passer quelques jours vers Pisco et Ica. Je visite la réserve de Paracas, grand désert côtier où la mer et le sable se rencontrent entre plage et falaises. Sortir des chemins tracés avec la moto est bien délirant : ça monte ça descend, y’a des bosses de partout et moi je fonce tout droit et fait même deux trois petits sauts.
À Ica je rencontre Marie, française, et Andres et Cleyman, colombiens, qui voyagent ensemble depuis le nord du pays. On va visiter une distillerie de pisco où on nous fait essayer la célèbre liqueure et ensuite on s’en va faire du sandboard (descendre des dunes de sable avec une planche aux pieds) à côté de l’oasis de Huacachina.
Après ça, comme ça faisait longtemps et que ça me manquait, je choppe une bonne gastro et je dois rester au lit deux ou trois jours.
Puis comme la côte c’est pas ce que je préfère au Pérou, ben je remonte dans les montagnes : direction Cuzco et le célèbre Machu Picchu. Mais sur la route il y a Abancay. Et à Abancay y’a Octavio. Octavio c’est un gars hyper cool qui a construit une maison dans un arbre dans son jardin et il habite dedans et accueille pleins de couchsurfers. On dort dans l’arbre. *stylé*
A Abancay je retrouve Marie et Andres et quelques jours plus tard on part pour 5 jour de trekking dans les montagnes pour voir les ruines de Choquequirao. Un espèce de Machu Picchu en moins connu (même si c’est un site plus grand mais pas encore entièrement défriché). Après un jour complet de marche, bien épuisés, on apprend que le prix de l’entrée a augmenté par rapport aux infos qu’on avait et en faisant les calculs avec l’argent dont on a besoin pour le transport de retour on se rend compte qu’on a pas assez de thunes … Et bon faire demie tour et abandonner le trekking ne nous tente pas trop. Du coup on décide de se lever à deux heures du matin afin de passer à pas de loup aux alentours de 3h30 devant la maison du gardien le long de la route à quelques kilomètres des ruines.
Et du coup comme le gardien est une flemmasse et qu’il ne va pas faire de ronde dans les ruines ben nous on y est tranquille et on y passe la journée complète. Les incas une fois de plus nous montrent qu’ils sont des gros malades et que trimbaler des caillasses de je ne sais pas quelle distance pour faire des terrasses dans des pentes à soixante-dix degrés ne leur fais pas peur. C’est impressionnant. Et beau aussi. Alors se perdre toute la journée dans les différentes parties de la cité en ruine est un vrai plaisir.
Puis comme on ne peut pas sortir normalement du site (le gardien remarquera que trois culottés sortent du site sans s’être présentés à l’entrée) on décide de camper dans les ruines (ce qui est pas trop autorisé disons), entre les quatres murs du temple. (Quoi ? Vous avez jamais dormi dans un temple Inca ?) Et on se lève à nouveau à deux heures pour sortir de la même façon que l’on est rentré dans le site. J’avoue que je me suis un peu senti comme James Bond sur le coup.

Bref, Choquequirao c’est bien sympa ! Et même malgré le soleil et les moustiques ça vaut la peine. Après quoi s’en suivent 200 petits kilomètres jusqu'à Cusco. Cusco c’était la capitale Inca. Et ça se voit ! (Enfin pour ce que les espagnols ont bien voulu laisser) Des constructions en pierres impeccablement taillées qui s’assoient parfaitement les unes sur les autres sans nécessiter un quelconque liant comme le ciment. C’est d’ailleur parce que les Inca savaient construire des bâtiments résistants aux tremblements de terre que les espagnols n’ont pas tout rasé. Ils se sont rendu compte que c’était pas si mal après tout.
Du coup Cusco. Des balades dans la ville et aussi la rencontre avec Dennis, ce gars des Etats-Unis qui voyage à moto et que j’avais rencontré à Zaruma (Équateur).
Avec Dennis et Marie on s’en va deux jours pour voir la montagne aux sept couleurs à 140km de Cusco et 3 heures de marche. On part en moto et mon deuxième casque se montre utile. On passe la nuit sous tente à plus de 4000 mètres d’altitude et on se les pèle sévère. Au matin une fine couche de glace recouvre la tente et l’eau en bouteille est gelée.
La montagne de sept couleurs est vraiment super belle et les efforts et le manque d’aire pour arriver aux 5300 mètres d’où elle peut s'apprécier en valent le coup encore une fois.
Ah puis tiens, c’est mon anniversaire ce jour là. 27 ans à 5300 mètres c’est assez cool.

Après ça on rentre à Cusco pour bien s’organiser pour une semaine de voyage pour aller au Machu Picchu et voir tout ce qu’il y à a voir en route. Bon pour le faire court c’est encore : des cailloux bien taillés qui mis ensemble ont du style. Des terrasses de partout et des escaliers à n’en plus finir. Je sais pas moi, j’ai l’impression que les Incas avaient une sorte de maladie impulsive qui les poussaient à construire des escalier dès qu’ils voyaient une montagne. Puis bon en plein milieu de la cordillère, des montagnes y’en à quelques unes…
Du coup, de la moto, des ruines et du camping. On passe un bon col, avant d’arriver à Santa Maria, sous une pluie et un froid impressionnant. Puis on se retrouve bloqués sous nos tentes toute la journée suivante à cause de la pluie quasi ininterrompue.
On arrivera finalement sous le soleil à Aguas Calientes, le village en bas du Machu Picchu, après avoir caché les motos dans des fourrés et marché les 9 kilomètres le long de la voie de train qui sépare la fin de la route du village.

Le Machu Picchu c’est vraiment touristland même à 5 heures du matin. Tout le monde à la même idée : y aller super tôt le matin pour être tranquille. Résultat : pire que Disneyland. Enfin bon ça vaut quand même le coup et on apprécie les fameuses ruines. L’après midi est plus tranquille parce que la plupart des touristes sont repartis pour arriver le même jour à Cusco.
Bon du coup, des cailloux, des escaliers, des terrasses, des montagnes super belles et tout ça. Vous commencez à capter le truc non ? Après tout au lieu de vous raconter en détail, il vaut mieux que vous y alliez, vous capterez mieux.

Voilà. Après Cusco je file vers le Juliaca, aux abords du lac Titicaca, où je retrouve Paulin, cet ami de Supinfocom (là où j’ai fait mes études) qui fait un incroyable voyage autour du monde en vélo et même tandem avec sa copine et son chien ! (allez voir son site. Mais finissez d’abord de lire mon article !) C’était trop cool de le voir à part que j’avais chopé une sale grippe. (Ouais je sais pas pourquoi mais je suis tout le temps malade …).
Bon puis après ça, comme il ne me restait presque plus de temps sur mon visa, ben je trace vers la frontière et paf je suis en Bolivie avec une heure de décalage et donc une heure de plus de jour : trop cool.

Bon voilà pour le Pérou c’était à peu près ça. J’essayerais de vous raconter la Bolivie dans moins de 3 mois. En attendant j’vous fais des poutoux.

Ha, et au fait, j’suis sûr que y’en à quelques-un qui ont dit tout fort “Hé mais “des montagnes et des cailloux” ça fait cinq mots, pas quatre !”. Bien vu. J’voulais juste voir si y’en avait deux - trois qui suivent. Bien ouèj.


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El resto de Perú

Quiero empezar agradeciendo un montón a Johanna Salazar que me ayudó mucho para traducir ese articulo !

Bueno es verdad que hace tiempo que no he escrito, no es que ya no les quiera; es sólo que todo va rápido y darse el tiempo no es fácil.
Si miro a las últimas cosas que les he contado, estoy retrasado más de tres meses para ponerme al día. Bueno entonces, a este ritmo voy a tener que alquilar un apartamento como un mes y me pondré a escribir, puesto que ustedes podrán cancelar su suscripciónes  al Comercio o al Capitán Escudo porque ustedes tendrán ya suficiente lectura con esta.
O entonces… Les haré un condensado peruano! Les aseguro solamente lo mejor y yo intentaré no explayarme demasiado (al contrario de mis hábitos).

Bueno para resumir el resto de Perú en dos palabras sería: montañas y piedras. O más bien rocas ves. Cortadas con estilo y precisión por los Incas. Bueno, por el pueblo Inca, porque técnicamente los Incas son sólo los jefes, los reyes.
No hubo mucho de estos y seguramente que no eran ellos que iban a hacerse ampollas golpeando piedras. Osea rocas.
 

Bueno, la última vez que les contaba algo, les decía que estaba a punto de llegar a Kuelap. Kuelap era mis primeras ruinas de Perú! *emoción* Básicamente se trata de una Fortaleza en la cima de una montaña, la cual daba un tiempo más duro a los españoles cuando ellos quisieron llegar a quitarles su oro. Bueno, al final lo lograron y ahora quedan piedras, muchas  piedras, y la hace bonita a la montaña.
No, básicamente las ruinas son bien simpáticas donde se entremezclan hoy los árboles y los restos de muros. Es impresionante y vale la pena. Vale las ampollas en los pies que me dieron esas botas muy chiquitas por subir por ese camino tan fangoso.
Hasta Kuelap yo estaba todavía con mi amigo Tiño de Quito, y pues poco después el regresó al norte y yo me fui hacia la costa. Desde de ahí mi viaje en soledad empezaba de verdad. Me encontré un poco (o totalmente en realidad) solo frente a la ruta que va hasta Brasil. Y es larga, ya mismo frunciendo el ceño no podía ver hasta el final! Tengo que admitir que es un sentimiento un chance extraño; un poco como cuando te atreves a conducir un carro solo después de haber finalmente logrado el examen de manejo: es excitante y da un poco de miedo a la vez.
Bueno, con eso he podido cocinar por primera vez pastas con queso sobre un fuego de leña bajo las estrellas y después me bajé por la costa. (Viste la super transición pasta con queso – costa peruana? Ehh sí?).
En Chiclayo, toca confesar que no hay muchas cosas que hacer a parte del museo de Tumbas Reales donde nos muestran y explican los rituales funerarios de un pueblo pre Inca que vivía por ahí antes. –Porque sí, antes de los Incas había otra gente que vivían tranquilos y que fueron reventados por … los Incas justamente. Hay un montón de cosas interesantes que no nos enseñan en la escuela (en Francia por lo menos) que descubrimos caminando por aquí.
En Chiclayo hice couchsurfing donde Carlos quien me hizo visitar la ciudad y probar la rica cerveza Cuzqueña!
Después de Chiclayo fui a Trujillo y en la ruta descubrí ese pequeño juego que le encanta jugar al océano Pacífico: él sopla sobre ti y tú intentas no caerte. No me caí pero tuve algunos sustos, sobretodo cuando cruzaba un bus o un camión soplaba el viento al otro sentido y cada vez había que ajustarse.
En la ruta de Trujillo me paré a acampar en una playa y encontré a Roberto, un policía-ortodoncista, y Victor, un ortodoncista, dos hermanos que viven en Trujillo. Rápidamente simpatizamos y ellos me invitaron a pasar el fin de semana siguiente en un pequeño pueblo perdido en las montañas. Era el día de la madres así que toda la familia, y yo con ellos, fuimos a visitar a la abuela que vive allí.
Cuando digo que es un pueblo perdido en las montañas no es una broma. Hicimos 4 horas en carro, después 7 horas de recorrido por un camino de tierra lleno de huecos. Llegamos a las 8 de la mañana bien muertos. En Llaupuy hay 200 habitantes y algunos nunca han salido del pueblo en su vida, entonces les dejo imaginar sus caras viendo a la mía que no es realmente una del chico del barrio. Y para la ocasión organizamos un show de magia para todo el pueblo y rápidamente la mitad o las tres cuartas parte del pueblo estaban alrededor mío y me miraban mudos hacienda saltar un billete de una liga a la otra, haciendo desaparecer o aparecer cartas, leyendo las mentes o leyendo el futuro. De manera general ellos no se rieron ni hicieron las exclamaciones incrédulas como estoy acostumbrado. Ellos se quedaron más bien serios con los ojos bien abiertos. Y de mi lado me preguntaba si no me iban a acusar de ser el Diablo y quererme quemar vivo!

Después de Trujillo fui a encontrar a Clément, mi primo, y Laura, su novia que pasaron por Huaraz. La ruta estuvo un poco difícil porque logré enfermarme comiendo, en el pueblo de Llaupuy los días anteriores, no sé qué cosa pero una cosa no muy fresca. Huaraz es en el corazón de las montañas, en la cordillera blanca. Cordillera blanca porque hay en la esquina más de 200 cumbres de más de 5000 metros y, por lo tanto, nevadas. Es la más hermosa parte que he visto en Perú. Unas montañas increíbles, con aire fresco. Estuvimos super bien acogidos donde Claudia y Albert, amigos de Laura.
Y como hay unas lindas montañas fuimos entre tres por cinco días de trekking en un valle en el medio de los glaciares. El trekking de Santa Cruz. El dolor de estómago ha pasado y lo hicimos finalmente en 4 dias: caminata, acampada, fuego para mantener el calor en la noche, lagos azules totalmente loco, glaciares a todos los lados, sopa en polvo y fideos chinos, café sobre fuego de leña en la mañana, dormir a las 19h, subir a 4750 m y bajar, hacer selfies con una llama, caer en el piso y despellejarme las rodillas, avanzar kilómetro tras kilómetro en los lugares tan hermosos y finalmente llegar al final del camino, pagarse una cerveza bien merecida y volver feliz a Huaraz.
Poco después Clément y Laura siguieron la ruta y yo me quedé algunos días más en Huaraz. Unas vueltas en bicicleta, otro lago azul al pie de un glaciar etc. Claudia y Albert son geniales y es difícil irme para seguir la ruta.
Decidí no bajar sobre la costa a Lima en cambio quedarme en las montañas. Acampé cerca de ruinas Incas a unos 200 km de Huaraz y pasé una muy larga jornada en una ruta llena de huecos: 6 horas para hacer 150 km… Y al final un control policial donde no me pidieron ningún papel pero me preguntaron acerca de mi viaje y me desearon buen viaje con una gran sonrisa.
En las alturas de la meseta de Junín la moto comienza a fallar y afondo en la quinta voy a 30 o 35 km por hora. La altitud juega con la combustión: como hay menos oxígeno la moto se “ahoga en la gasolina”. Para añadir un poco de mala suerte al día difícil, se me pinchó una rueda perdido en la mitad de la pampa. Después de una hora pasada con las mangas recogidas estoy listo para seguir de nuevo. Y como solo tengo una bomba de bicicleta, no pude poner la presión necesaria y agrego presión en la siguiente estación. Pero sin indicador de presión se me hace una lucha… Y bueno tengo la mano un poco dura. De pronto algunos kilómetros más lejos es un ruido de explosión y el jet de aire que sale al lado que me hacen entender mi error. Encontraré un mecánico súper simpático en la ciudad siguiente quien me ayuda a parchar lallanta y me hospedará por la noche.
Después de eso pasé algunos días en Huancayo donde Jean-Paul que me hospedó por couchsurfing y continué por Ayacucho donde, después de un buen día de vía a lo largo de un valle magnífico, casi me choco en los jamones de una criatura imprudente- pero bueno, eso ya les he contado.- Algunos días lindos de paseo por las montañas con Misael quien me hospedó, también por couchsurfing.
Después de eso mi ruta baja sobre la costa para pasar algunos días por Pisco e Ica. Visité la reserva de Paracas, gran desierto costero donde el mar y la arena se encuentran entre playa y acantilados. Salir de los caminos trazados con la moto es lo mejor: sube y baja, hay montículos por todo lado y acelero todo recto hasta hacer dos tres pequeños saltos.
En Ica me encontré con Marie, francesa, y Andres y Cleyman, colombianos, que viajan juntos desde el norte del país. Vamos a visitar una destilería de pisco donde probamos el famoso licor y nos vamos a hacer sandboard (que es bajar las dunas de arena con una tabla a pie) a lado del oasis de Huacachina.
Después de eso, como ya había pasado tiempo y ya lo extrañaba, me agarra un mal intestinal y tengo quedarme dos o tres días en cama.Y como la costa no es lo que prefiero de Perú, entonces vuelvo a subir a las montañas: dirección Cuzco y el famoso Machu Picchu. Pero en el camino está Abancay. Y en Abancay está Octavio. Octavio es un chico súper chévere que construyó una casa de árbol en su jardín y vive ahí y hospeda a muchos couchsurfers. Dormimos en el árbol. *elegante*
En Abancay me reencuentro con Marie y Andrés y algunos días después nos vamos por 5 días de trekking en la montañas para ver las ruinas de Choquequirao. Una especie de Machu Picchu menos conocido (ya mismo es un lugar más grande pero todavía no totalmente descubierto). Después de un día completo de caminata, bien agotados, nos enteramos que el precio de la entrada había subido en comparación con lo que sabíamos y haciendo los cálculos con el dinero que necesitábamos para el transporte de regreso nos damos cuenta que no tenemos lo suficiente... Y bueno la idea de abandonar el trekking sin ver las ruinas no nos apetece tanto. Así que decidimos levantarnos a las dos de la mañana para pasar en puntillas tipo 3h30 frente a la casa del guardia al lado del sendero a algunos kilómetros de las ruinas.
Y de pronto como el guardia es un flojo y no hace su ronda en las ruinas pues nosotros estamos ahí tranquilos y pasamos el día entero. Los incas una vez más nos muestran que son unos locos y que cargar rocas de no sé qué distancia para hacer terrazas en pendientes de quizás setenta grados, no les da miedo. Es impresionante. Y hermoso también. Entonces perderse todo el día en las diferente partes de la ciudad en ruinas es un verdadero placer.Y como no podemos salir normalmente del sitio (el guardia se fijará que tres chicos salen  del sitio sin haberse presentado en la entrada) decidimos acampar en las ruinas (lo que no está autorizado) entre las cuatro paredes del templo. (Qué? Nunca han dormido en un templo Inca?) y nos levantamos de nuevo a las 2 horas para salir de la misma manera que entramos al lugar. Confieso que me sentí un poco como James Bond en el momento.

En resumen, Choquequirao es muy lindo! Y ya mismo a pesar del sol y los mosquitos vale la pena. Después de eso siguen 200 pequeños kilómetros hasta Cusco. Cusco fue la capital Inca. Y se nota. (Bueno, por los que los españoles estaban dispuestos a dejar). Las construcciones en piedra impecablemente talladas que se asientan perfectamente las unas a las otras sin necesidad de un aglutinante como el cemento. Es cierto que es porque los Incas sabían construir edificios resistentes a los terremotos que los españoles no arrasaron todo. Se dieron cuenta que no era tan mal después de todo.
Entonces Cusco. Los paseos en la ciudad y también el reencuentro con Dennis, ese chico de Estados Unidos que viaja en moto y que había conocido en Zaruma (Ecuador).
Con Dennis y Marie nos vamos dos días para ver la montaña de siete colores a 140 km de Cusco y 3 horas de caminata. Salimos en moto y mi segundo casco se muestra útil. Pasamos la noche bajo carpa a más de 4000 metros de altura y nos morimos del frío duro. En la mañana, una pequeña capa de hielo recubre la carpa y el agua está congelado en las botellas.
La montaña de siete colores es realmente súper bella y los esfuerzos y la falta de aire para llegar a los 5300 metros de donde se puede apreciar valió la pena una vez más.
Ah y bueno, es mi cumpleaños este día. 27 años a 5300 metros de altura es bastante chevere.

Después de eso volvemos a Cusco para organizarnos para una semana de viaje para ir al Machu Picchu y ver todo lo que hay que ver en la ruta. Bueno para hacerlo corto, de nuevo: las piedras bien talladas que puestas juntas tienen estilo. Terrazas y las escaleras por todo lado. Yo no sé, pero tengo la impresión que los Incas tenían un trastorno impulsivo que les obligaba a construir escaleras cada vez que veían una montaña. Y bueno, en pleno media de la cordillera hay algunas montañas…
Así que: moto, ruinas y campamentos. Pasamos un paso alto, antes de llegar a Santa María, debajo de una lluvia y un frío impresionantes. Y nos encontramos bloqueados en nuestras carpas todo el día siguiente por culpa de la lluvia casi ininterrumpida.
Llegaremos finalmente bajo el sol a Aguas Calientes, el pueblo abajo del Machu Picchu, después de haber escondido las motos en unos matorrales y caminado los 9 kilómetros a lo largo de la vía del tren que separan el fin de la ruta del pueblo.

El Machu Picchu es realmente turistlandia ya mismo a las 5 de la mañana. Todo el mundo tiene la misma idea: salir súper temprano en la mañana para estar tranquilo. Resultado: peor que Disneyland. Pero bueno, vale ya mismo la pena y apreciamos las famosas ruinas. La tarde es más tranquila porque la mayoría de los turistas salen para llegar el mismo día a Cusco.
En fin, piedras, escaleras, terrazas, montañas súper lindas y todo eso. Comienzan a cachar la cosa no? Después de todo en lugar de contarles todo en detalle, lo mejor es que vayan, ustedes cacharán mejor.

Eso es. Y después de Cusco me voy directo a Juliaca, al borde del lago Titicaca, donde me encuentro con Paulin, este amigo de Supinfocom (ahí donde hice mis estudios) quien esta haciendo un increíble viaje alrededor del mundo en bicicleta con su novia y su perro (vayan a ver su pagína web. Pero terminen primero de leer mi artículo!) Fue muy chévere verlo a parte de que me dio una gripe terrible. (Sí, no sé por qué pero estoy siempre enfermo…)
Bueno después de eso, como ya no me quedaba más tiempo en mi visa, voy corriendo por la frontera y zas estoy en Bolivia con una hora de adelanto y una hora más de día: muy chévere.

Bueno ahí está por el Perú fue más o menos eso. Intentaré contarles sobre Bolivia en menos de 3 meses. En espera les mando uno besos!

Ha, y por cierto, estoy seguro que hay algunos que dijeron en voz alta “eh! Pero “montañas y rocas ” esas son tres palabras, no dos!” Bien visto. Yo quería justo ver si es que había dos que tres que estaban atentos. Bien jugado.