Cuenca. Au creux des montagnes, on se croirait, pour un instant, dans un autre pays, à un autre bout du monde. Il y a beaucoup de conifères et je me crois presque dans les Alpes. La ville est étalée, il n’y a pas de grands immeubles. Je m’y sens plus relaxé qu’à Guayaquil où tout allait vite, où l'activité et le trafic grouillaient. Les étroites rues pavées du centre historique répartissent les maison anciennes, les nombreuses églises et les parcs bien entretenus. Le trafic en sens unique est lent et j’ai le temps d'apprécier la tranquillité du centre ville, animé par la fête de célébration de la fondation de la ville en 1557, pendant que je vais d’une auberge de jeunesse à l’autre afin d’en trouver une qui me convienne avant la nuit.
Un peu plus tard je retrouve Mishell et on déambule dans ces charmantes rues.
Le jour suivant, avec les vélos un peu rouillés de l’auberge de jeunesse, on part explorer le centre historique, en passant par la petite rivière qui traverse la ville et par le vieux pont cassé. La belle cathédrale nous offre un point de vue unique sur la ville depuis ses hautes tours. Le dimanche on visite le musée de Pumapungo assis sur les restes de l’ancien village cañari de Guapondeleg conquis par les Incas et devenu Tomebamba.
Dans l’après midi, alors que Mishell retourne à Quito, je rejoins Pepo qui va m’héberger quelques jours. Pepo c’est un ami de la cousine de Morgan, amie d’enfance à Saint Antoine. Le monde est petit et les connexions se font d’autant plus rapidement quand les points de wifi apparaissent.
Pepo m’accueille chez ses parents dans une magnifique maison de troncs de pins et de briques rouges construite de leurs propres mains quelques années plus tôt dans les environs de la ville.
Un gros orage éclate en route et nous laisse juste le temps d’arriver bien trempés…
L'accueil chez Pepo est incroyable, tout le monde est d’une telle gentillesse. Comme je reste deux jours et demie, on en profite pour aller voir quelques concert de rue qu’il y à pour les fêtes; j’en profite pour prendre une journée de révision de la moto : retendre la chaîne, faire la vidange, réparer un clignotant qui ne marche plus, faire un peu de ménage et surtout mettre de la silicone sur les caisses aux endroits où je pense que peut passer l’eau, en espérant qu’a la prochaine pluie l’intérieur restera sec. Comme ça je peux reprendre la route tranquillement le jour suivant.
En guise de remerciement je cuisine des crêpes à la béchamel et champignonade sautée sur un lit de mozzarella fondue, chapeautée d’un oeuf au plat et saupoudré de graines de sésame suivies d’une pousse de salade verte. Hé ouais même pas peur !
Ouais bon d’accord dit comme ça, ça fait plus classe… Bref, j’ai fait des crêpes quoi.


Photos : Cuenca la belle

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Cuenca. Rodeado de montañas, me creo, por un instante, en otro país, a otro lado del mundo. Hay muchas coníferas y por poco pienso estar en los Alpes. La ciudad se extiende en todo el valle, no hay edificios altos. Me siento más relajado aquí que en Guayaquil donde todo iba muy rápido, donde la actividad y el tráfico pululaban. Las estrechas calles pavimentadas del centro histórico distribuyen las casas antiguas, las iglesias numerosas y los parques bien mantenidos. El tráfico lento, en sentido único, me deja apreciar la tranquilidad del centro, animado estos días por las fiestas de fundación de la ciudad en 1557, mientras voy de hostal en hostal buscando uno que me conviene antes que llega la noche.
Un poco más tarde, me encuentro con Mishell y deambulamos en esas agradables calles.
El día siguiente, con las bicis un poco oxidadas del hostal, vamos explorando el centro histórico pasando por el río que cruza la ciudad y parando por el puente roto. La linda catedral nos ofrece un punto de vista único sobre la ciudad desde la cima de sus torres. El domingo visitamos el museo de Pumapungo sentado sobre las ruinas del antiguo pueblo cañari de Guapondeleg conquistado por los Incas y cambiado por Tomebamba.
En la tarde, mientras Mishell vuelva a Quito, me encuentro con Pepo que me va a hospedar unos días. Pepo es un amigo de la prima de Morgan, una amiga de infancia en francia. El mundo es chiquito y las conexiones se hacen aún más rápido cuando los puntos de wifi aparecen.
Pepo me hospeda donde sus papas, en una muy linda casa de troncos de pinos y ladrillos rojos hecha de sus propias manos hace algunos años en los alrededores de la ciudad.
Una tormenta llega en el camino y nos deja empapados al llegar.
En casa de Pepo, todos son de una gentileza increíble. Como me quedo 2 días aprovechamos para ir a ver unos conciertos que hay en las calles por las fiestas. También aprovecho para tomar un día de revisión de la moto : templar la cadena, cambiar el aceite, arreglar un direccional que no funcionaba, limpiar un poco la moto y poner silicona en las maletas donde pienso que el agua entraba, esperando que en las próximas lluvias se quedaron secas. Así puedo seguir en la ruta tranquilamente en la mañana.Para agradecer cocino unas crêpes con salsa bechamel y champiñones salteados sobre una cama de mozzarella derretida, llevados por un huevo frito, espolvoreados de ajonjolí y seguidos de una hojita de lechuga. Yep así no más.Bueno ok, dicho así se ve bacan … Pero ya, solamente hice unas crêpes.


Fotos : Cuenca la bella