Au revoir aux sympathiques soeurs, on prend la route de Bagua Grande où vit Kami, le frère de Tiño. La route est belle et lisse. Les premiers kilomètres au Pérou son un régal, une belle route sympa qui traverse de petits villages. Ici, et dans une bonne partie du pays, les maisons son faites de briques de terre sèche et les murs sont peints aux couleurs de tel ou tel parti politique en course pour les prochaines élections. Pour moi c’est assez étrange de peindre sa maison pour son parti favori mais ici c’est la chose la plus commune.
Alors que je me régale d’un virage à l’autre, je ne m’imagine pas la mauvaise surprise que me réserve un peu plus loin cette route péruvienne …
Une particularité des routes ici c’est que chaque fois qu’un petit ruisseau veut traverser la route, au lieu de le faire passer dans un tuyaux en dessous du goudron, on fait un creux dans la route, comme un dos d’âne inversé. Bref régulièrement il y a ces dénivelés dans la route, souvent sec, parfois avec un ruisseau.
Alors que je passe un virage, légèrement couché comme d’habitude, un de ces ruisseaux traverse la route. Ce que je ne calcule pas c’est que ce petit ruisseau accumule de la vase qui reste collée au béton… J’arrive donc, pas très vite mais quand même à une certaine vitesse, penché dans un virage où il y a de la vase sur environ un mètre. La gravité et les forces de frottements font leur travail et m’aident à me coucher complètement sur le bitume.
Je glisse sur quatre ou cinq mètres au son de la ferraille râpée et j’arrive à peu près a ne pas à ne pas me retrouver totalement au sol. Je m’en sors encore un fois très bien; à peine une petite éraflure au genoux. La moto va bien aussi, c’est la caisse gauche qui à pris le choc ; une soudure s’est un peu fissuré mais c’est à peu près tout. J’espère que ça à au moins fais des étincelles derrière moi, ce serait plus stylé.
Il n’y à pas de trafic sur cette route alors j’ai le temps de relever la moto tranquillement, et me remettre de la surprise de la chute.
Une gamelle par jour, selon mes calculs, ça ne va pas le faire, alors je repars plus prudent et chaque ruisseau ou flaque d’eau me fais freiner sérieusement.
On continue la route et on fini par arriver en fin d’après midi à Bagua Grande chez le frère de Tiño, qui est aussi mécano. On en profite pour changer les roulements de ma roue arrière que se sont cassés sous le poids des bagages, ajuster la chaîne etc.
Kami nous invite à manger et comme il n’a pas de place chez lui il nous paye un petit hôtel. Merci !
Le lendemain on se renseigne a l’office du tourisme sur les lieux à visiter et on nous recommande d’aller voir la cascade de Gocta, apparemment la troisième plus haute du monde avec ses plus de 700 mètres de haut. Deux journalistes qui travaillent pour des radios et journaux viennent nous interviewer. Il ne doit pas souvent y avoir des baroudeurs comme nous qui passent par cette petite ville.
On s’en va pour Cocachimba, le petit village depuis lequel on ira voir la cascade. Sur la route on s’arrête au bord d’un petit lac pour manger, piquer une tête et repartir plus frais. La route monte dans les montagnes et on arrive finalement environ une heure avant la nuit à Cocachimba. On à prévu d’aller camper vers la cascade pour couper un peu le long chemin à pied du lendemain. Mais alors qu’on cherche un endroit où laisser les motos il commence à pleuvoir sérieusement et le ciel est déjà assez sombre. Alors on décide finalement de rester au village pour la nuit et sortir tôt le lendemain. On trouve un petit hôtel de voyageurs pas cher qui fera l’affaire pour la nuit.

Photos : Sur la route de Gocta


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Adiós a las simpáticas hermanas y vamos por la ruta de Bagua Grande donde vive Kami, el hermano de Tiño. La ruta es linda y sin huecos. Los primeros kilómetros en el Perú son un delicio, una linda carretera que va de pueblo en pueblo. Aquí, y en una buena parte del país, las casas son hechas de barro y las paredes son pintadas con los colores de tal o tal partido político que está en lista de las elecciones actuales. Para mi es un poco raro de pintar su casa por su partido favorito pero bueno, parece que aquí es la cosa la más común.
Mientras me deleito de una curva a la otra, no me imagino la mala sorpresa que me reserva un poco más lejos esa carretera peruana… Una particularidad de las rutas aquí es que cada vez que una quebrada quiere cruzar la ruta, en lugar de poner una tubería debajo del asfalto, hay un hondo, como un rompe velocidad pero al revés. Bueno, la cosa es que cada rato hay un desnivel en la ruta, muchas veces secos, a veces con una quebrada.Llega una curva y como siempre me inclino. En esa curva pasa una quebrada y lo que no calculo bien es que esa quebrada acumula lodo pegado al asfalto… Entonces estoy llegando, no tan rápido pero ya mismo a cierta velocidad, inclinado en una curva donde hay lodo sobre quizás un metro. La gravedad y las fuerzas de fricción hacen su trabajo y me ayudan a acostarme totalmente en el asfalto.
Resbalo sobre cuatro o cinco metros con el sonido del metal raspado y logro más o menos a no caerme totalmente. Otra vez me encuentro bien después de caerme : apenas un rasguño en la rodilla. La moto esta bien también, es la caja izquierda que ha cogido la fuerza del impacto; una soldadura se fisuró un poco pero ya es casi todo. Espero que resbalando, se vieron atrás mío chispas, que sea mas chevere.
No hay tráfico en esa ruta entonces tengo tiempo de levantar la moto tranquilamente y de tranquilizarme de la sorpresa de la caída .Una caída por dia, según mis cálculos, no va a funcionar bien. Entonces sigo más atento y cada quebrada o charco de agua me hace frenar bastante.
Seguimos la ruta y terminamos llegando en Bagua Grande donde el hermano de Tiño, también mecánico. Aprovechamos para cambiar los rulemanes de mi rueda tercera que se rompieron bajo el peso que llevo, templar la cadena etc. Kami nos invita a comer y como no tiene espacio en su casa, nos paga un hostal. Gracias!
El día siguiente vamos a buscar información en la oficina de turismo y nos recomiendan de ir a ver las cascadas de Gocta, la tercera más alta del mundo nos dicen con sus 700 metros y más de altura. Dos periodistas de radios y periódicos nos vienen a entrevistar. Probablemente que no hay muchos viajeros como nosotros que pasan por esa pequeña ciudad.
Nos vamos por Cocachimba, el pueblito de donde iremos a ver la cascada. En la ruta nos paramos al lado de una laguna para almorzar, nadar un poco y seguir la ruta más fresco. La ruta sube en las montañas y terminamos llegando a Cocachimba una hora antes de la noche. Habíamos planificado ir a acampar al lado de la cascada para cortar la larga caminata del día siguiente. Pero mientras estamos buscando un lugar para dejar las motos, empieza a llover duro y además el cielo ya se está oscureciendo bastante. Al final decidimos quedarnos la noche en el pueblo y salir temprano el día siguiente, entonces encontramos un hostal de viajeros que quedará bien por la noche.